Portraits d'alumni : Hélène Kanyinda, cheffe de division du développement des RH auprès du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale
« Le Cnam, ce n'est pas qu'une histoire de diplôme, c'est aussi un rapport aux savoirs. »
C’est en ses termes qu’Hélène Kanyinda se souvient de son expérience au Cnam, lorsqu’elle faisait partie des effectifs du master Prospective, innovation et transformation des organisations (2018-2020). Une formation de haut niveau centrée sur la réinvention des principes d’action des organisations : acquisition de savoirs, savoir-faire et méthodes permettant d'accompagner efficacement leur nécessaire métamorphose. C’est ainsi que, diplôme en poche, Hélène, directrice pénitentiaire, a pu obtenir un détachement auprès du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale* (SGDSN) où elle est désormais cheffe de division du développement des RH. Une bonne manière de mettre à l’épreuve les acquis du master. Elle a en charge la politique de la formation, l’animation du dialogue social et la politique d’action sociale pour les 1400 agents de la structure. Sans oublier la coordination des actions en faveur de l’égalité hommes-femmes et du handicap.
Hélène Kanyinda nous livre quelques anecdotes de son passage au Cnam : « Je me souviendrai toute ma vie du cours de Gilles Garel (ndlr. professeur du Cnam, titulaire de la chaire Gestion de l’innovation) au musée des Arts et Métiers. Après une journée de travail, nous y avons fait cours de 18h30 à 21h (voire plus). C'était tellement passionnant que je ne voulais plus rentrer chez moi ! J'y suis retournée avec mes enfants en faisant le guide comme Gilles Garel. »
Il y a eu aussi le cours de Madina Rival (professeure des universités), toujours sur le thème de l'innovation mais côté secteur public, une professeure dynamique et enthousiaste. Et chaque fois qu’elle a croisé la route d’un nouvel intervenant, qu’il soit issu du monde académique ou de l’entreprise, Hélène avait envie de changer de métier et d'intégrer son organisation. « Des intervenants toujours très bien choisis, précise-t-elle. J'ai même été retenue pour travailler chez l'un d'eux alors que j'avais postulé sans succès (pas même un accusé de réception) cinq ans auparavant ; vive le Cnam power ! »
Autre moment piquant : la rédaction du mémoire. Hélène a dû changer d'angle en juillet alors qu’elle s’était fixée comme objectif de le soutenir en octobre. Au revoir les vacances ! Elles ont entièrement été consacrées à la rédaction de son mémoire. Mais Régine Monti, professeure associée au Cnam et expert en prospective, l’a encouragée tout au long du processus : « Je me suis révélée être une personne super déterminée, j'étais en mode Koh-Lanta, je voulais absolument valider ma formation », nous dit-elle.
Elle a fini par y parvenir… et a passé sa soutenance le jour de l'anniversaire du décès de son père ! Pour finir, épreuve réussie et félicitations des professeurs. « J'ai mis du temps à sortir du bâtiment. Je pense avoir pleuré pendant une demi-heure, autant de joie que de peine de ne pouvoir partager ce moment avec lui », conclut Hélène.
*Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) est une organisation relevant des services de la Première ministre. Il est en charge de coordonner les politiques de défense et de sécurité nationale.
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